Arcachon : PAX – LABOR
Le Monument aux morts d’Arcachon fut inaugure en 1924. Alexandre Maspoli est le sculpteur Lyonnais qui gagna le concours organise Afin de realiser ce monument en 1922. Maspoli est egalement celebre a l’epoque tel ancien champion du monde d’halterophelie.
Notre monument est domine via une Victoire de bronze, en dessous le peuple qui pleure ses morts soit 258 arcachonnais morts pendant la guerre, dont nos noms sont inscrits sur le monument. Au dessus de l’inscription PAX – LABOR (Paix et Travail), deux travailleurs du bassin sont representes : votre viel homme habille en resinier et une ostreicultrice. Dans une foret de pins, juste au dessus de l’inscription un resinier travaille.
De l’autre cote du monument se voit des pleureuses. Une petit fille s’occupe d’un gari§on et deux autres dames pleurent leurs morts. J’ai Victoire qui domine le monument est sur votre socle soutenu avec des soldats des diverses armes, reconnaissables uniquement a toutes les couvres chef car ces soldats seront sans visage, enveloppes dans des linceuils ! Les hommes sont representes avec un enfant et un vieillard, i l n’y a nullement d’hommes d’age mur ceux li sont representes uniquement via les soldats morts dans un linceuil commun soutenant ma Victoire.
D’autres inscriptions ceinturent le monument: il va i?tre inscrit sur les murets autour une colonne : Pour le Droit – Pour Notre Paix. Notre monument situe Place de Verdun a ete inaugure le 11 Novembre 1924 en presence de Ramon Bon le maire d’Arcachon, Pierre Dignac le depute du secteur et Veyrier-Montagneres ancien maire d’Arcachon de 1897 a 1922.
John Braithwaithe : un des 5 soldats neo-zelandais fusilles lors du conflit
John Braithwaithe a 32 ans, lorsqu’il s’engage pour aller combattre en Europe. Auparavant, il est journaliste et fils de l’ancien Maire de Dunedin.
De mai 1915 a Janvier 1916, il va i?tre en phase d’integration ainsi que formation. Il retrouve l’Otago Regiment. Apres un long voyage, il retrouve l’Egypte. Cela l’fait nomme ‘lance-corporal’ et en Avril embarque pour la France.
1 mois prochainement, premier avertissement pour 24 heures d’absence sans autorisation. I§a ne sera plus lance-coporal. 15 heures apri?s, il recidive. Il est arrete mais s’echappe. Nouvelle arrestation, nouvelle evasion. Apres sa capture, il est condamne a deux ans de travaux forces. 15 jours apres nouvelle fuite et nouvelle condamnation a 2 annees de travaux forces en sus des precedents. Cela reste aussi interne a Blargie.
En realite, le peu peuplee village de Blargies etait un depot logisitique mais aussi l’emplacement de deux prisons pour soldats britanniques ou du Commonwealth.
Situe au Nord du village, le camp N°1 fut l’objet de mutineries que nous allons evoquer ci-dessous.
Notre prison n’est nullement telle que l’on est en mesure de s’imaginer a priori, avec cellules et portes de fer. Non, il s’agissait d’un camp de prisonniers vivant dans des tentes datingmentor.org/fr/faceflow-review et qui fonctionnait avec une certaine collaboration entre les prisonniers et leurs gardiens.
Trois cent prisonniers vivaient dans vingt cinq tentes. Ils etaient condamnes a des mois de travaux forces pour des fautes Plusieurs. Une trentaine de cellules en durs servaient pour des recalcitrants, qui pouvaient alors etre enchaines et menotes.
Les conditions d’internement etaient spartiates et des gardiens plutot severes. Quelques douches peu de WC entrinaient une promiscuite qui etaient ferments de tensions et d’enervement.
Une premiere mutinerie eclate le 14 aout 1916, ou 70 prisonniers refusent d’aller au travail. Des mots violents paraissent echanges. L’origine du probleme est dans des differences de traitements entre nos prisonniers australiens et les autres (des affaires de rasoirs !). Le lendemain apres un nouveau refus, l’affaire se calme petit a petit. Un des mutins a l’origine de l’incident, W.Lewis sera execute a Rouen en Octobre.
Une deuxieme mutinerie eclate 15 journees prochainement aussi pour un motif futile. John Braithwaithe y participe. En deux mots, il assiste un condamne recalcitrant et lui evite temporairement sa punition dans une ambiance electrique ou plus de cent prisonniers se seront rassembles autour . Si l’on lit des compte rendus de l’incident rapporte lors du proces, on n’a pas le sentiment que John Braithwaithe ait ici un role de fomenteur de troubles. En tous cas sa propre version est que celui-ci recherchait par son intervention a calmer les parties. Aussi, c’est bien le resultat constate.
On reste vraiment surpris retrospectivement qu’un tel incident entraine des condamnations aussi graves. Cela n’y a pas de sang verse, aucun refus prolonge d’aller au article, aussi pas de degats materiels. Ca ressemble plutot a 1 enervement des prisonniers confines et harasses dans la chaleur de l’ete.
Suite a cette petite revolte, 4 soldats passent en cour martiale. 3 australiens et un neo-zelandais qui plaident non coupable.
John Braithwaithe explique a J’ai cour: . etre soldat n’est pas la profession, ainsi, je ne ne connaissais nullement des regles comme je les connais maintenant. Je ne suis pas ne soldat, j’suis juste un journaliste qui gagnait de l’argent sans probli?me qui a repondu a l’appel ( engagement dans le corps expeditionnaire ) comme mes freres l’ont fera. Malheureusement, j’ai gravement rate des choses.
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